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 Let me see your face | PV ; Yoshi ♥

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Sawa Mitakashi
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Sawa Mitakashi
Avatar : Lee Ji eun (IU)
Double toi : Le coréen des Poufsouffle ; Kang
Arrivé(e) le : 18/05/2012
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Âge : 18 ans.
Nationalité : Anglo-japonaise
Ascendance : Née-moldu
Statut : Célibataire.
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MessageSujet: Let me see your face | PV ; Yoshi ♥    Let me see your face | PV ; Yoshi ♥  EmptyMer 23 Mai - 13:03

Une légère lumière passa à travers les vitres du dortoir, heurtant sur son passage une masse chevelue appartenant à l’anglo-japonaise qui était toujours nichée sous ses draps. Tout était calme, tout était endormi, excepté Sawa qui affichait un visage démuni d’émotions tout en regardant loin devant elle, elle regardait sans voir. Elle était réveillée depuis maintenant deux bonnes heures et n’avait pas bougé d’un pouce depuis qu’elle était sortie de son éternel cauchemar. Ce cauchemar qu’elle faisait toutes les nuits, ou presque, depuis le tragique incident qui s’était produit à Pré-au-Lard. Elle revoyait le corps de celui qu’elle aimait se faire attaquer sans qu’elle ne puisse bouger pour l’aider. Si seulement elle avait pu le protéger correctement, tout cela ne serait pas arrivé, mais ce n’était pas le moment de se répéter les mêmes choses, elle ne pouvait pas retourner dans le passé pour changer les choses. Pour la première fois depuis qu’elle avait ouvert les yeux, la bleue et bronze se tourna pour se mettre sur le dos, mais rapidement elle mit le dos de sa main sur son œil, car ce dernier était gêné par le rayon de lumière qui lui arrivait parfaitement sur sa pupille. Elle pleurait, encore et encore, lorsqu’elle se réveillait, elle se retrouvait avec les joues plus ou moins mouillées, elle en avait marre. Marre de se sentir aussi faible, mais son cœur lui faisait tellement mal, qu’elle ne pouvait se retenir. Elle détestait se sentir comme cela, elle qui avait toujours était joyeuse, portant son fameux sourire ineffaçable avec tout le monde, elle voulait pouvoir continuer de sourire, mais dès qu’elle essayait, ça rendait quelque chose de fade et triste.
Sawa se redressa doucement, essuyant le liquide salé qui trainait sur ses joues du revers de ses mains. Une fois cela fait, elle regarda en direction du lit de Haven, celle-ci dormait. Il était vrai qu’il était encore tôt, bien que le soleil se levait. La sorcière n’avait aucune envie de bouger, se laissant basculer en arrière afin de revenir à sa position initiale, elle regardait cette fois-ci en direction de la fenêtre. Quel jour étions-nous ? se disait-elle mentalement, elle ne connaissait pas la réponse, elle se sentait déboussolée. Une fois de plus, elle n’aimait pas ça.

Quelles heures plus tard, Sawa s’était enfin habillée de sa robe de sorcière et sortit de son dortoir. Elle n’avait pas mangé, n’ayant pas le courage d’aller jusqu’à la Grande Salle, avec tous les autres élèves. Pour le moment, elle préférait rester dans le silence, le calme.
Elle avait pris des livres, au hasard, dans ses affaires, ne se demandant même pas s’il elle en aurait besoin pour les cours qu’elle allait avoir dans peu de temps. Bien qu’elle n’était plus vraiment la même depuis quelques temps, elle donnait l’impression que cette journée était la pire, niveau moral. En fait, ce n’était pas seulement une impression. Elle n’avait envie de rien faire de sa journée, Les Serdaigle étaient réputés pour être des élèves studieux, mais cette fois-là, l’envie d’étudier avait disparu chez la bleue et bronze.

Elle marchait lentement dans les couloirs, trainant les pieds et gardant la tête baissée. Elle ne faisait pas attention à ce qu’il se passait autour d’elle et se faisait quelque fois bousculer. Elle ne pouvait de s’empêcher de penser au Gryffondor qui était à l’hôpital, en train de souffrir, surement. Et, lorsqu’elle sortit de ses obscures pensées, elle remarqua qu’elle avait atterrit devant la grande porte de la bibliothèque. Hésitante, elle agrippa la poignée et ouvrit la porte doucement, passant juste sa tête à l’intérieur pour voir s’il y avait beaucoup de monde. Il y avait toujours quelqu’un dans cette bibliothèque peu importe l’heure, ce qui pouvait être assez étonnant pour ceux qui n’étaient pas habitués. Sawa s’installa, par terre, dans un coin afin de ne pas être dérangée. Elle prit un des livres qui devraient lui servir pour ses cours et l’ouvrir à une page au hasard et se mit à lire. Peut-être qu’en lisant, elle pourrait oublier ne serait-ce que quelques instants, cette évènement funeste qui la hantait jours et nuits.
Un silence absolu dominait cette pièce où se trouvait la bleue et bronze. Cette dernière, qui manquait de sommeil à cause de ses cauchemars qui l’obligeait à ouvrir les yeux, parfois très tôt le matin, sentit la fatigue monter et ses yeux lui piquer. Au bout de plusieurs minutes de lutte contre cette fatigue, elle finit par céder, et, laissant son livre lui glisser des mains et tomber par terre, elle s’endormit, seule, dans la bibliothèque.
Tout était devenu noir, l’asiatique ne voyait même pas ses propres pieds tellement l’ambiance était sombre. Elle se sentait étouffée et écrasée. Elle ne supportait pas cette pression et voulait donc s’en échapper, elle se m’y à courir, aussi loin que ses lourdes jambes pouvaient l’emmener.

Ce ne fut qu’une bonne demi-heure plus tard, que la bibliothécaire vint réveiller l’asiatique, qui eut l’air surprise de s’apercevoir qu’elle s’était assoupie dans un tel endroit. Elle se releva rapidement, gênée et fit une petite courbette pour s’excuser, une de ses vieilles manies japonaises qu’elle avait attrapée lorsqu’elle partait en vacances dans le pays d’origine de son père. Elle ramassa son livre qui s’était retrouvé à ses pieds et parti précipitamment. Elle était tellement gênée qu’elle ne pouvait s’empêcher de marcher très vite, mais malheureusement, elle ne faisait pas attention où elle allait. Elle ne remarqua pas le jeune homme qui apparut derrière une porte et rentra dedans. Elle se recula un peu et fit de nouveau une courbette. « Je suis désolée, je… » Elle ne put finir sa phrase, car la surprise fut immense. Elle fit tomber tous ses livres et était comme bloquée. Elle fixait sans même cligner des yeux l’inconnu. Son cœur se mit à tambouriner dans sa poitrine, faisant un raffut pas possible.
Ce n’était pas possible, il ressemblait trait pour trait à Yuki, mais celui-ci était à l’hôpital, alors… Elle n’y comprenait plus rien, mais elle remarqua un détail, le jeune sorcier avait des larmes aux yeux. « Excuse-moi, je t’ai fait mal quelque part ? » Demanda-t-elle toujours aussi surprise.
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Yoshiro J. Sanô
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Yoshiro J. Sanô
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Âge : « Né le 01/04/1980, je suis actuellement âgé de 21 ans. »
Nationalité : « étant issu de l'union d'une mère anglaise et d'un père japonais, je suis ce que les gens considèrent un anglo-japonais. »
Ascendance : « né de l'union d'une moldue et d'un sang pur, je suis donc ce qu'on appelle un sang mêlé. Mêlage de mon sang qui est un secret aux oreilles de tous. »
Statut : « N'ayant jamais rencontré réellement l'amour, on peut dire que je suis un célibataire endurcie, quand bien même ais-je déjà eu quelques petites amies. »
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MessageSujet: Re: Let me see your face | PV ; Yoshi ♥    Let me see your face | PV ; Yoshi ♥  EmptyMer 23 Mai - 17:19

Masochiste, sans aucun doute que bon nombre de personnes seraient persuadés qu’il le soit. Après tout, seul un esprit malade, frappé par une malformation quelconque pouvait apprécier tant se faire du mal de cette façon… et pourtant. Oui malgré la douleur saisissante, qui n’avait de cesse de le frapper à chaque fois qu’il voyait cette silhouette apparaitre dans ce miroir qui lui faisait face, il ne pouvait nullement s’empêcher de se sentir heureux. Heureux de pouvoir admirer les traits de son visage, de voir une fausse brise faire venir mouvoir ses cheveux autour de son doux visage. Il n’avait de cesse de la regarder, l’admirer comme si elle était une merveille du monde. Une merveille qui lui était à tout jamais inaccessible. Durant de nombreuses fois, il avait espéré qu’en venant à sa rencontre, il pourrait de nouveau se nicher dans ses bras réconfortant, retrouver cette douce chaleur qui lui avait fait tant défaut par le passé. Cette douceur et cette tendresse qui lui manquait tant, qu’il n’avait plus le plaisir de pouvoir ressentir lorsque son âme lâchée prise. Quelle cruelle vie que celle de perdre la présence d’une mère si jeune, dans de telles circonstances que celle dans lesquelles il l’avait perdu. Une perte dont il était l’unique responsable et dont il s’attribuait toute la faute, quand bien même les gens qui l’entouraient n’avaient de cesse de lui signifier que c’était la providence qu’il l’avait voulu. Cependant lui savait tout, se rappelait du moindre détail de cet accident. Comment pouvait-il seulement imaginer vivre en faisant comme si de rien n’était alors qu’il avait causé la mort de cette mère qui avait sacrifiée sa vie pour sauver la sienne ? Non cela était trop lui demander alors qu’il n’avait fait de cesse de pleurer sa perte. Peut être était ce ridicule pour certains d’être à ce point sensible mais cela ne l’était point à ses yeux. Quel mal y avait-il de se lamenter sur la perte d’un être cher ? N’était ce pas une preuve d’humanité ? Il le pensait en tout cas.

Recroquevillé sur lui-même, il laissait pleinement son regard parcourir les courbes de ce corps qu’il connaissait désormais par cœur tant il avait passé d’heure ici présent à la contempler. Sans aucun doute que si quelqu’un avait eu vent de son passe temps, cette personne aurait essayé de l’en dissuader. Il n’y avait rien de bon à vivre dans le passé, de continuer d’espérer quelque chose qui n’allait résolument jamais se produire. Pour preuve : quand bien même restait-il là en espérant que cette image s’extirpe du miroir pour venir à lui, le prendre dans ses bras comme par le passé, cette dernière se contentait de lui sourire avec douceur, ce regard bienveillant et tendre toujours figé au fond de ses prunelles. Sa mère lui manquait horriblement, aujourd’hui un peu plus qu’auparavant même s’il avait l’impression de se rattacher à elle pour ne point sombrer plus ardemment dans les ténèbres. Il donnait l’impression d’aller bien à sourire continuellement comme un idiot pour certains, un immature pour d’autres mais en réalité son cœur n’avait jamais cicatrisé de cette perte et pour cela il lui suffisait de regarder le regard méprisant de l’épouse de son père. Cette femme qui avait due accepter sa présence au sein de sa maison alors qu’il était le fruit d’une relation hors mariage de la part de son époux. Comment les gens pouvaient ils espérer qu’un sang pur comme elle puisse accepter d’aimer et de protéger un déchet tel que lui ? C’était impossible et pourtant les apparences semblaient prouver le contraire. Ces sourires si affectueux, si complaisant, cachés une vérité moins rose, beaucoup moins valorisantes. Mais il ne pouvait point en vouloir à cette femme qu’il se devait nommer « mère ». Il n’en voulait pas non plus à son demi-frère de ne point chercher à se rapprocher de lui. Il était en fin de compte responsable de toute cette histoire… c’était une réalité qu’on ne pouvait point changer.

Il soupira doucement à cette pensée, glissant ses fins doigts dans ses cheveux alors qu’il tentait d’atténuer la douleur de cette boule de tristesse qui nouait son ventre. Très naturellement des larmes vinrent doucement perler sur ses joues alors qu’il s’agrippait ses cheveux avec force pour laisser pleinement sa tristesse exploser. Cette salle vide représentant à elle seule, son jardin secret, sa complice malgré elle et la seule gardienne de ses larmes qui souhaitaient s’extirper de son être mais qui en temps normal il refoulait du plus profond de son être pour exprimer cette facette si tendre, si souriante qu’on lui connaissait. On dit souvent que pleurer permet à l’âme de se ressourcer, d’effacer en quelque sorte toutes les blessures que son être accumule. Ses pleurs lui étaient indispensables, il avait besoin de les évacuer quelque part pour être en mesure de reprendre de bon pied le masque qu’était sien, celui qu’il s’efforçait d’adopter depuis toujours. Cela lui permettait de continuer d’avancer la tête plus claire moins emplie de cette solitude qui se trouvait en quelque sorte sienne, qu’importe s’il était entouré d’amis inestimables qui représentaient sa famille. Cette famille de cœur qu’il se tuerait à protéger. Petit à petit, il laissa ses larmes glissaient sur ses joues, les essuyant parfois du bout de ses doigts alors qu’il reprenait peu à peu contenance. Il se sentait légèrement un peu mieux, quelque part il avait l’impression que sa cicatrise s’était un tout petit peu refermée, le temps d’un instant, de quelques heures. Ce qui était résolument un exploit. Il s’intima à sourire faiblement à son tour alors qu’il s’intimait à se relever pour venir au miroir pour y déposait ses doigts dans une tendresse extrême. S’il était possible sans aucun doute qu’il ferait tout pour revenir en arrière et ne point commettre cet acte qui avait tout détruit. Le front posé sur la vitre glacé du miroir, il ferma les yeux quelques secondes pour soupirer doucement, acquérir un peu de l’énergie magique que lui apportait ses séances en ces lieux.

Doucement, il s’éloigna de ce dernier et se dirigea vers la porte, prenant soin de sortir au moment opportun en jetant un dernier coup d’œil à ce miroir qui ne réfléchissait plus rien désormais… comme s’il s’agissait d’un vulgaire miroir comme les autres. Il s’essuya les quelques larmes que coulaient encore aux coins de ses paupières lorsqu’il sentit une personne le percuter par surprise, l’obligeant à porter son regard quelque peu fébrile et encore empli de larmes muettes se poser sur cette dernière. Il s’agissait d’une serdaigle à la vue de sa robe de sorcier qui s’excusait déjà dans une courbette. Une chose inutile à ses yeux car lui-même n’avait dut pas faire suffisamment attention en sortant pour éviter ceci mais il n’eut nullement le temps de lui en faire part qu’il sentit le regard de la jeune femme se figer lorsque ce dernier rencontra le sien. La surprise que semblait apporté sa présence en ses lieux à la demoiselle était résolument totale puisque cette dernière lâcha irrévocablement ses livres qui s’échouèrent sur la pierre du sol. L’expression de cette dernière perdit en éclat, c’était comme si elle était en train de faire face à un fantôme du passé ou quelque chose de ce genre. Il mit d’ailleurs quelques secondes à se remettre de cette sensation drôle qui l’avait habité en une seconde, alors qu’elle lui demandait si elle lui avait fait mal. Il la fixa quelques secondes avant que cette information ne parvienne à faire sa place dans son esprit et qu’il ne murmure dans une voix douce et calme.

« Ah… non, rassures-toi. Je vais quelques allergies en ce moment et la poussière de l’école n’aide résolument pas à les atténuer. »

Il était évidant qu’il mentait quand on le connaissait. Pour preuve, il s’était abaissé doucement en disant ses mots pour ramasser simplement les livres de la demoiselle qu’il prenait soin de ne point regarder en disant cela. Ayant récupérer les livres de cette dernière, il se releva pour lui tendre simplement en ajoutant dans un faible sourire qui se voulait poli.

« Mais en ce qui te concerne, tout vas bien ? Tu as l’air d’un seul coup toute pâle… un peu comme si tu avais vu un fantôme ou autre. Si je t’ai fais peur en apparaissant ainsi, je te prie d’accepter toutes mes excuses, je n’ai pas fais suffisamment attention en pénétrant dans le couloir… »

Sur ses mots, il glissa maladroitement ses doigts sur sa nuque pour la déraidir, souriant faiblement en la fixant simplement avec courtoisie.
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Sawa Mitakashi
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Sawa Mitakashi
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MessageSujet: Re: Let me see your face | PV ; Yoshi ♥    Let me see your face | PV ; Yoshi ♥  EmptyJeu 24 Mai - 18:57

La japonaise était troublée, elle ne bougeait plus, son teint était devenu pâle, comme si elle venait de se transformer en statue dans la minute. Son esprit s’était comme arrêté de fonctionner en même temps que son cœur. Elle resta quelques minutes la bouche entre-ouverte, gardant les yeux obsédés par ce jeune homme en face d’elle. Elle ne désirait plus qu’une chose, prendre cette personne dans ses bras, le serrer tout contre elle, pouvoir humer sa douce odeur qui lui a tant manquée, pouvoir glisser sa main dans ses cheveux sombres… Elle n’entendait plus rien, ne voyait rien d’autre que cet asiatique… Non, ce n’est pas Yuki, se répétait-elle mentalement. Elle n’arrivait pas à se persuader qu’il n’était pas le Gryffondor qu’elle attendait, qu’il n’était pas l’élu de son cœur, mais il lui ressemblait tellement, que son cœur, lui, criait qu’il était l’anglo-japonais. Que pouvait-elle faire ? Si elle se mettait à écouter son cœur, elle serait impolie envers cet élève, mais si elle écoutait sa tête, la blessure qui dominait son cœur pourrait s’ouvrir plus amplement. Elle était perdue, ne savait quoi penser. Son rythme cardiaque s’accéléra, l’obligeant à ouvrir plus abondamment sa cage thoracique afin de prendre l’oxygène qu’il lui manquait. Elle avait envie de pleurer, de pouvoir le prendre dans ses bras, faire son égoïste en le prenant pour Yuki, ne serait-ce que quelques instants, elle voulait que l’on s’occupe d’elle, même si en ce moment, elle restait distante, ce qu’elle voulait en réalité, n’était que l’inverse, mais avec un personne qui n’était malheureusement plus présente dans l’enceinte du château. Si seulement elle l’avait bien protégé, cela ne serait pas arrivé, elle serait en ce moment même dans ses bras, réclamant l’amour et l’attention qu’elle avait besoin. Encore. Elle repensait avec des « si ». Elle se torturait à chaque fois qu’elle se disait des choses comme cela. Elle avait été faible, elle le savait, elle ne pouvait rien faire pour l’instant.

Lorsque sa surprise, se calma un petit peu, elle remarqua quelques larmes cachées sur le visage du jeune homme en face d’elle. Elle lui demanda alors si elle lui avait fait mal pendant la collision. Elle ne savait pas comment se tenir, si elle devait être détendue ou au contraire, rester distante, comme elle le faisait pendant plusieurs jours. « Ah… non, rassures-toi. Je fais quelques allergies en ce moment et la poussière de l’école n’aide résolument pas à les atténuer. » C’était déjà ça, elle n’était pas la cause de ses petites gouttes qui glissaient le long de ses joues. Sawa réussi à attirer un instant son regard ailleurs, le temps de trouver un mouchoir dans sa poche et le tendre au garçon. « Pour essuyer tes larmes… » Murmura-t-elle timidement mais assez fort pour qu’il puisse tout de même entendre. L’asiatique ramassa les livres de la Serdaigle, qui trainaient toujours aux pieds de cette dernière. Avec toutes les émotions qui l’avaient envahie, elle ne s’en était même pas rendu compte. Lorsqu’il les lui rendit, il donna un faible sourire. Un sourire, qui lui rappela une fois de plus ceux du Gryffondor. Lui aussi, souriait de cette façon, se rappela-t-elle. Elle lui répondit par un sourire à la fois gênée et triste. Là, ce fut à son tour de pleurer. Elle ne put s’en empêcher, bien qu’elle détestait montrer ce genre de spectacle devant d’autres personnes qu’Haven. Elle baissa la tête, afin qu’il ne le voit pas, et essuya rapidement son visage.

« Mais en ce qui te concerne, tout vas bien ? Tu as l’air d’un seul coup toute pâle… un peu comme si tu avais vu un fantôme ou autre. Si je t’ai fait peur en apparaissant ainsi, je te prie d’accepter toutes mes excuses, je n’ai pas fait suffisamment attention en pénétrant dans le couloir… » Cela se voyait tant ? Décidément, elle n’était pas très douée pour cacher les sentiments qui pouvaient l’envahir, elle, qui faisait toujours tout pour ne pas pleurer en public, qui ne montrait que des sourires joyeux mais qui gardait ses petits malheurs en elle, même si ces derniers étaient presque insignifiants, elle ne voulait pas que l’on s’inquiète pour elle. Elle ne savait pas quoi répondre. Lui dire qu’il ressemble parfaitement à celui qu’elle aime ? Ou inventer un simple mensonge et risquer de paraitre encore plus étrange, car, tous ceux qui connaissaient bien l’anglo-japonaise, savaient qu’elle ne savait pas mentir. Elle ne le faisait que rarement, et lorsqu’elle le faisait, ça donnait quelque chose comme un petit rictus qui se repérait tout de suite.
Oui, c’était cela, elle voulait partir, s’enfuir très loin, très loin de cet homme qui la troublait tellement. Son rythme cardiaque ne s’était toujours pas calmé, et n’avait pas l’air décidé à le faire. Peut-être que si elle partait loin du sorcier, s’apaisera-t-il ? Mais, elle ne pouvait le laisser là, sans réponse, il pourrait le prendre très mal, et la bleue et bronze ne voulait pas. Sawa le fixait de nouveau, avec un regard nerveux. « J-Je vais bien… Je pense, murmura-t-elle, tu ne m’as pas fait peur, je suis juste un peu étourdie, c’est de ma faute... Encore désolée de t’être rentrée dedans. » Elle n’arrivait pas à parler bien haut et distinctement, tellement son cœur la gênait. Si seulement, il pouvait se détendre, ce n’était pas Yuki en face d’elle pourtant. Elle ne savait pas quoi faire. Devait-elle partir ? Le laisser, là. Elle ne le reverrait sans doute jamais étant donné qu’il avait l’air plus âgé et qu’il ne devait pas être de la même maison qu’elle. Il fallait qu’elle parte, qu’elle arrête cette pseudo-conversation, mais quelque chose l’en empêchait, elle voulait rester là, continuer à la regarder, le connaitre, savoir qui il était. Alors, dans un élan de courage, elle s’approcha du jeune homme et demanda, cette fois, avec une voix plus forte : « Euh… Qui es-tu ? » Elle regarda la salle dans laquelle se trouvait l’asiatique plus tôt. « Cette pièce… Quelque chose ne va pas ? » Cette question pouvait être très indiscrète, mais le côté « je n’aime pas voir les gens tristes » reprenait le dessus. Après tout, s’il était dans cette salle, ce n’était peut-être pas pour s’admirer gaiement.
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Yoshiro J. Sanô
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Yoshiro J. Sanô
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Âge : « Né le 01/04/1980, je suis actuellement âgé de 21 ans. »
Nationalité : « étant issu de l'union d'une mère anglaise et d'un père japonais, je suis ce que les gens considèrent un anglo-japonais. »
Ascendance : « né de l'union d'une moldue et d'un sang pur, je suis donc ce qu'on appelle un sang mêlé. Mêlage de mon sang qui est un secret aux oreilles de tous. »
Statut : « N'ayant jamais rencontré réellement l'amour, on peut dire que je suis un célibataire endurcie, quand bien même ais-je déjà eu quelques petites amies. »
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MessageSujet: Re: Let me see your face | PV ; Yoshi ♥    Let me see your face | PV ; Yoshi ♥  EmptyVen 25 Mai - 12:18

Il n’aimait pas parler de sa personne, c’était un fait que bon nombre de ses proches avaient déjà eu l’occasion d’observer à de nombreuses occasions lorsque ces derniers avaient peut être aperçus cette légère fébrilité qu’il possédait au fond de ses prunelles quand son cœur surpassait sa raison. Un fait nullement étonnant pour un jeune homme tel que lui, qui avait toujours pour principe de faire passer les autres avant lui-même. Bienveillant, il lui était résolument impossible de faire passer ses intérêts avant ceux d’une autre personne en se montrant fortement égoïste. L’empathie qu’il possédait, faisait qu’il lui était résolument possible de comprendre les sentiments de ceux qui l’entouraient et sa gentillesse faisait donc de lui, un jeune homme qui ne souhaitait nullement s’imposer par rapport à ces derniers. Pour cela, il lui suffisait de voir ô combien il avait pu à de nombreuses reprises mettre en avant quelqu’un et ce au détriment de sa personne. Son incapacité de faire du mal ou de blesser quelqu’un se trouvait être si profonde qu’il avait pleinement conscience qu’il arrivait parfois qu’il ne soit qu’une image parmi tant d’autre. L’image d’un jeune homme équilibré, souriant, tendre et amical qui ne manquait nullement de compagnons, ni d’amis. Il n’était le sujet d’aucune interrogation de la part de ses camarades de classe, quiconque prenait le risque de venir à sa hauteur pour lui parler avait ce plaisir de le voir énormément accueillant, spontané, bienveillant. Il est donc logique que lorsque Cédric Diggory n’avait pu plus maintenir son poste en tant que préfet en plus de son poste de joueur de Quiddich, Yoshiro avait été le candidat le plus disposé à accomplir cette tâche qu’était de s’occuper des membres de sa maison. Une distinction dont il était résolument très fier, ayant pour sa maison à Poudlard une affection tout particulière tant cette dernière lui semblait parfaitement convenir à sa personne.

Etre le digne représentant des membres de cette maison qui étaient connus pour leur sens aigus de la justice, de la patience et de la loyauté était résolument le seul orgueil qu’il possédait. Le seul d’ailleurs qu’il se tolérait d’adopter, lui qui à ses yeux n’avait que peu de raisons de se trouver ici au sein de cette école, de ce monde qu’il jugeait responsable sans le faire totalement de l’accident qu’avait été le sien, jeune enfant. Oh bien entendu, il tentait seulement de rejeter la faute sur autre chose afin de ne point se l’empiéter totalement mais il n’en restait pas moins que dans une certaine mesure cela l’évitait d’être plus tourmenté qu’il ne le faisait depuis tant d’années. Une lutte incessante que se livrait son cœur et son esprit, si diamétralement opposé mais qui lui permettait de vivre sa vie en se reposant sur un certain équilibre. Un équilibre qui pouvait bien entendu totalement basculer en l’espace d’une seule seconde pour le pire comme le milieu. Oui, ceux qui pouvaient prétendre que Yoshiro J. Sanô était pleinement heureux dans sa vie actuelle, se trompait lourdement et cela lui convenait. Ce mutisme dans lequel était plongé son être depuis des années, lui apporter cette stabilité qu’était désormais sienne, quand bien même lui arrivait-il de se laisser alors comme il y a quelques minutes dans un coin isolé pour laisser sa peine transparaitre, le laissant quelque peu déboussolé et il en avait la preuve formelle sous les yeux. Il était évidant que son être se trouvait être encore bien fébrile à l’heure actuelle. Il avait beau prétendre le contraire, ses yeux avouaient tout le contraire tout comme sa maladresse. S’il avait été en pleine possession de son être et de ses sens, jamais il ne serait sorti de cette pièce interdite sans avoir prêté vivement attention à l’arrivée d’une personne dans ce couloir qui se trouvait pour la plupart du temps désert. S’il avait prêté l’oreille plus sérieusement, sans aucun doute qu’il aurait entendu les pas de cette demoiselle venir à sa hauteur et ainsi, il serait resté dans cette pièce, évitant toute confrontation avec cette dernière.

Seulement ce qui était fait, l’était. Il ne pouvait point revenir en arrière et pour cacher ses tourments, il était dans l’obligation de s’inventer quelques allergies de plus. Allergies qu’il possédait vraiment à cause de la fragilité de ses bronches, qui faisaient qu’il avait souvent pour habitude d’avoir au cours du printemps une respiration quelque peu sifflante, bien différente de celle qu’il avait lorsqu’une crise d’asthme, voir même d’hyperventilation venait étreindre son être. Que la jeune femme se rassure, la poussière n’avait aucune incidence sur le déclenchement de ses dernières. Il avait donc préféré rassurait la demoiselle, noyer en quelque sorte le poisson pour changer de sujet quand bien même cette dernière avait glissé ses doigts dans une des poches de sa robe de sorcier pour en ressortir un fin mouchoir en tissu pour le lui tendre. Elle lui murmurait timidement que c’était pour essuyer ses larmes alors qu’il s’était déjà abaissé pour récupérer les livres de cette dernière dans un geste bienveillant de sa part. Cette dernière semblait résolument bouleversée par leur rencontre pour cela il lui suffisait de voir ô combien son regard se faisait fébrile au fond de ses prunelles, tout comme la rigidité de son corps qui n’avait qu’à peine bougé alors qu’il était évidant que le trouble qu’habitait cette dernière se trouvait être aussi profond que pouvait l’être le sien. Il n’en savait point le cause mais savoir qu’il était le déclencheur d’un tel désarroi en la personne de cette demoiselle le peinait quelque peu. Il n’aimait résolument pas voir les gens tristes et ce d’autant plus par sa faute. Ce genre de chose ne venait qu’accroitre cette idée irrationnelle qu’il avait de ne pas être à sa place, qu’il n’était source que de problèmes pour ses proches ou de parfaits inconnus.

Cependant cette songée ne se fit nullement connaitre officiellement par une expression triste quelconque. En lui remettant ses livres dans un sourire il avait accepté son mouchoir le remerciant dans un simple murmure alors qu’il se retrouvait interdit face à ses larmes… Des larmes qui lui faisaient également de la peine tant il lui était difficile de faire face à la détresse d’autrui sans être en mesure de l’apaiser d’une quelconque façon. Il observa avec une certaine discrétion la réserve de cette dernière qui pour camoufler ses larmes avait baissé le regard pour reprendre ses sens. Par égard pour cette dernière, il avait détourné son regard pour le poser sur un vitrail du couloir qui représentait une sirène qui se peignait les cheveux, mais il ne pouvait s’empêcher de lui lancer des brefs regards au coin, ne sachant nullement quelle réaction devait être sienne. Si cette dernière s’était trouvé être une connaissance ou une amie, il n’aurait eu sans trop de peine à l’élancer avec douceur et bienveillance, ce que son être souhaitait faire dans le cas présent. Seulement étant donné les circonstances dans lesquels ils se trouvaient et étant résolument convaincu qu’il était la cause de tant de bouleversement en la demoiselle, il n’en fit rien, restant sagement là à sa place comme s’il lui était résolument impossible de faire autrement.

Lorsqu’il entendit les pleurs muets de cette dernière se tasser laissant tout de même pleinement voir la fébrilité de son regard, il reporta son attention sur elle, laissant pleinement ses yeux l’observer avec une certaine bienveillance, douceur qui se voulait juste être compatissante. Elle lui murmura alors qu’elle allait bien, du moins le pensait-elle dans un ton assez nerveux qui lui laissait pleinement entrevoir que son émoi intérieur était toujours aussi fulgurant qu’il y a quelques secondes, minutes, qu’en savait-il ? La notion du temps de cet instant le dépassait totalement. Elle le rassura sur le fait qu’il ne lui avait pas fait peur mais qu’elle était un peu étourdie, que c’était encore de sa faute si elle lui était rentrée dedans. Sa voix se faisait basse, presque muette, démontrant totalement ce que son être intérieur ressentait. Cette réponse ne vint en aucune façon répondre aux interrogations qui étaient siennes depuis que le regard de cette dernière s’était posée sur lui. L’envie de lui reposer la question se faisait bien présente mais la convenance lui interdisait tant cette dernière lui semblait impolie. Quel homme serait-il pour insister sur un fait qu’il était évidant qu’elle souhaitait éviter ? Un homme quelque peu désobligeant et égoïste, chose qu’il n’était point. De plus, cette dernière vint le prendre littéralement de court pour la énième fois en s’avançant un peu vers lui, raccourcissant encore plus la fine distance qui les séparait l’un de l’autre. Elle lui demanda son identité dans une voix bien plus forte à ses précédentes paroles alors qu’elle posait son regard sur la porte de la pièce qu’il venait de quitter, ajoutant de nouveau si quelque chose n’allait pas.

Durant quelques secondes, il l’observa avec une certaine surprise évidente. Il faut dire qu’elle était relativement dépaysante cette demoiselle qui semblait être asiatique tout comme lui. Il déglutit difficilement dans un premier temps, reportant son attention sur la porte que cette dernière avait regardait alors qu’il s’intimait à reprendre ses sens. Chose qu’il fit rapidement alors qu’il murmurait seulement dans une voix amicale appuyait par ce sourire qu’il lui était coutume d’afficher.

« Toutes mes excuses, il me semble en effet que j’ai omis de me présenter… Je me prénomme Yoshiro James Sanô, je suis en onzième année et comme tu as pu sans doute le remarquer, je porte les couleurs de Poufsouffle. Maison de laquelle je me trouve être le préfet pour mon plus grand plaisir. Mais puis-je savoir qui ais-je l’honneur de rencontrer en ces lieux ? »

Il lui sourit avec douceur, soupirant légèrement pour tenter de se décontracter alors qu’il glissait de nouveau sa main derrière sa nuque pour être moins rigide finissant simplement dans un murmure plus calme, sérieux.

« En ce qui concerne ta question, je vais bien. En passant par ce couloir, j’ai seulement cru entendre des bruits venant de cette pièce. Je me suis donc contenté d’aller voir pour m’en assurer, mais il faut croire que ce qu’il y a dans cette pièce est juste un amas de poussière et ce cher miroir… ce qui semble avoir réveillé mes allergies tout simplement. Enfin ça va me passer comme d’habitude… »

Il mentait comme il respirait ça c’était sur et certain. Le simple fait qu’il ne la regardait pas droit dans les yeux en disant cela était une preuve accablante de son comportement mais seul quelqu’un qui le connaissait vraiment pouvait le savoir. Il n’aimait pas cela mais s’il devait le faire pour cacher ses secrets, ses faiblesses, cela lui convenait, il ne faisait à proprement parlé rien de mal en faisant cela, si ce n’est de rester toujours aussi secret avec les autres à son sujet.
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Sawa Mitakashi
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MessageSujet: Re: Let me see your face | PV ; Yoshi ♥    Let me see your face | PV ; Yoshi ♥  EmptySam 26 Mai - 12:01

Elle avait honte d’avoir osé verser des larmes devant ce Poufsouffle. Elle aurait préféré se noyer dedans plutôt que de se montrer ainsi, car à chaque fois, elle avait peur de revivre ce moment passé qu’elle pensait avoir oublié maintenant, mais à chaque fois que l’envie de verser des larmes revenaient, ce souvenir aussi. Elle se rappelait avoir une fois pleurée devant toute sa classe, lorsqu’elle était encore dans ces classes moldus, suivant le système scolaire anglais avec les autres enfants de son âge. Elle venait une fois de plus de faire quelque chose qui la dépassait complètement à l’époque, une chose surnaturelle, qui n’était censé arriver que dans les livres, elle avait fait voler son répertoire d’illustrations, qui était retombé sur sa tête. Ne comprenant pas ce qu’il s’était passé, et ayant eu plus de peur que de mal, elle s’était mise à pleurer devant les autres. Elle se souvenait très bien, de leurs regards braqués sur elle, des regards moqueurs, accompagnés de rires très peu discrets. L’anglo-japonaise l’avait très mal pris et s’était mise à pleurer encore plus fort, faisant accentuer les rires de ses camarades. C’était un souvenir insignifiant, que l’on oublierait très vite, mais cette moquerie l’avait marquée. Maintenant, âgée de dix-huit, ans elle se fichait pas mal de ce que les autres disaient sur elle, enfin, ça dépendait de ses humeurs, mais généralement, c’était le cas, excepté lorsqu’elle pleurait.

Elle s’était approchée de quelques pas de l’asiatique, s’invitant dans son espace vital, sans se poser la question si cela allait le déranger. Elle le fixait, les yeux grands ouverts, comme si elle analysait la plus petite partie de son corps si sublime, oui, il ne fallait pas le cacher, cet homme était très beau. Ça y était, elle repensait de nouveau à Yuki, son sourire s’effaça, juste quelques petites secondes, pour ensuite retrouver ce sourire vide d’émotion qu’elle aimait beaucoup prendre en ce moment. Elle lui demanda de vive voix son identité. Elle voulait savoir qui il était, pourquoi se trouvait-il là, et pourquoi pas, s’en faire un ami. Elle aimerait beaucoup être en bons termes avec lui, même si pour l’instant ils n’avaient aucun lien, ils étaient deux parfaits inconnus rencontrés par le plus grand des hasards. Mais, c’était peut-être juste parce qu’il ressemblait trait pour trait à celui qui lui avait volé son cœur qu’elle sentait qu’elle devait le connaitre à tout prix, qu’elle voulait se rapprocher de lui. Ce n’était pas très sympathique… Sawa ne voulait pas cela. Il risquerait de très mal le prendre, s’il connaissait la raison de cette envie égoïste. «Toutes mes excuses, il me semble en effet que j’ai omis de me présenter… Je me prénomme Yoshiro James Sanô, je suis en onzième année et comme tu as pu sans doute le remarquer, je porte les couleurs de Poufsouffle. Maison de laquelle je me trouve être le préfet pour mon plus grand plaisir. Mais puis-je savoir qui ais-je l’honneur de rencontrer en ces lieux ? »

Pour être honnête, elle n’avait pas remarqué la couleur de sa robe de sorcier, avant de lui avoir posé la question sur son identité. Beaucoup de choses lui avaient échappés pendant sa stupéfaction. Elle se sentait un peu ridicule, de ne pas avoir remarqué de simples choses comme la couleur de sa robe de sorcier. Mais il avait aussi dit qu’il était préfet. Cela voulait dire qu’il connaissait peut-être Haven, sa préfète, colocataire de chambre et amie très proche. La bleue et bronze aimait beaucoup Haven, elle avait toujours été là pour elle, et elle savait qu’elle pouvait tout lui dire sans problème, elle lui faisait confiance, même si elles possédaient un caractère complètement différent, elle s’entendait vraiment bien. C’est sûr, qu’elle l’avait déjà énervé plusieurs fois, en accrochant ses dessins partout sur les murs, ou en faisant son enfant gâtée qui réclamait des câlins, ou encore lorsqu’elle lui demandait des nouvelles sur ce qu’il se passait entre elle et l’anglo-coréen qui était chez les Poufsouffle, Kang. Enfin, tout cela pour dire qu’elle adorait Haven, mais qu’à cause de son humeur, elle se sentait un peu éloignée d’elle, moins que les autres, bien sûr.
En repensant à tout cela, la sorcière eut un petit sourire, cette fois plein de nostalgie et de gaieté. Puis, profitant de ce sourire, qui n’était pas faux, elle répondit doucement. « Je m’appelle Sawa Mitakashi, je ne suis qu’en huitième année, et je suis chez les Serdaigle, ceux qui ne pensent qu’à travailler, comme tout le monde dit, mais nous ne sommes pas tous comme ça, enfin je crois. » Pensait-elle à sa propre personne ? Après tout, au lieu de se retrouver en classe, assise à écouter son professeur, elle avait préféré dormir à la bibliothèque et ensuite se retrouver à discuter avec un autre élève dans le couloir. Ce n’était pas très bien, pas bien du tout. Mais pour une raison que tout le monde sait, elle ne voulait plus, non, elle ne pouvait plus. Rester assise, calme… Elle savait que si elle continuait sa vie de tous les jours, elle allait craquer.

Sawa jeta un œil sur la porte par laquelle était sorti son interlocuteur. C’était cette salle, vide avec juste un miroir qui dominait toute la pièce. Le miroir du Riséd. Cet objet magnifique qui vous permet de voir ce que vous désirait le plus au monde. La bleue et bronze n’était jamais allée dans cette salle, premièrement parce que c’était interdit et aussi car elle avait peur de voir ce qu’il pourrait s’y trouver, si jamais elle osait se regarder dedans. Pourtant, elle n’avait jamais eu de grands malheurs comme certains qui, faisaient tout pour le cacher, mais elle ne voulait pas, c’était un de ces principes. Surtout que maintenant, si elle se regardait dedans, elle était sûre de voir son Gryffondor, debout, sans bouger en train de lui sourire et lui dire qu’il va bien. Elle ne pouvait pas s’offrir cette magnifique image, sinon la séparation avec le miroir serait aussi douloureux que la séparation qu’elle avait vécue.
« En ce qui concerne ta question, je vais bien. En passant par ce couloir, j’ai seulement cru entendre des bruits venant de cette pièce. Je me suis donc contenté d’aller voir pour m’en assurer, mais il faut croire que ce qu’il y a dans cette pièce est juste un amas de poussière et ce cher miroir… ce qui semble avoir réveillé mes allergies tout simplement. Enfin ça va me passer comme d’habitude… » Sawa lâcha un soupir qui montrait son soulagement. Elle ne voulait pas voir le visage de Yuki triste, même si ce visage avait été emprunté par un parfait inconnu. Mais… Il avait le droit d’avoir ce visage, l’anglo-japonaise devait aussi avoir un sosie dans ce petit monde, il se trouva juste que le sosie de celui qu’elle aimait était aussi à Poudlard. Mais elle ne l’avait jamais vu avant. Bien que cela fît plusieurs années qu’il devait étudier à Poudlard, elle ne l’avait jamais vu avant. Pourtant, elle l’avait surement croisé, dans un couloir, ou dans la Grande Salle, mais elle n’en gardait aucun souvenir. « Fais attention, même une petite allergie peut très vite devenir quelque chose de grave. » Elle ne savait pas très bien pourquoi elle racontait cela, mais elle voulait prendre soin de Yoshiro, comme une sœur prendrait soin de son frère. Etant, fille unique, Sawa avait toujours voulu avoir un frère ou une sœur pour s’occuper d’eux, mais comme ses parents avaient décidés dès le départ qu’ils n’auraient qu’un seul enfant, elle ne put avoir cette chance. Alors, elle reportait souvent cette attention recherchée sur ses amis proches.

Il eut un silence pesant, elle ne savait pas ce qu’elle pourrait raconter de plus. Encore une fois, elle était troublée, elle avait envie de tout lui raconter sur elle, comme elle le faisait autrefois avec Yuki, mais elle ne pouvait pas. Cela allait sans doute l’agacer et il la trouverait ennuyeuse. Il fallait qu’elle lui parle, il fallait trouver quelque chose qui ne fasse pas trop étrange, et pas trop sujet trouvé juste pour qu’il reste auprès d’elle. « Euh… Tu n’as pas cours ce matin ? » Elle avait l’impression de passer pour une imbécile. Elle se mordit les lèvres discrètement attendant la réponse de son interlocuteur. Allait-il la laisser ?
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Ascendance : « né de l'union d'une moldue et d'un sang pur, je suis donc ce qu'on appelle un sang mêlé. Mêlage de mon sang qui est un secret aux oreilles de tous. »
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MessageSujet: Re: Let me see your face | PV ; Yoshi ♥    Let me see your face | PV ; Yoshi ♥  EmptyMer 30 Mai - 22:46

Fier, sans aucun doute possible que le jeune homme l’était de porter une telle distinction que celle qu’il possédait d’être préfet. Quand bien même n’avait-il jamais réellement fait quoique ce soit pour l’obtenir, il n’en restait pas moins qu’il se sentait quelque peu touché que le directeur de sa maison ait pensé à lui pour ce dernier. Il faut dire que le jeune homme était résolument connu pour son amabilité, sa bienveillance et sa gentillesse. Véritable boule de tendresse, il était résolument le portrait type du grand frère qu’on souhaiterait tous avoir. Protecteur, il était toujours d’une oreille attentive envers tous ceux qui avaient besoin de se confesser ou de recevoir les conseils de quelqu’un. L’empathie qu’il possédait était elle qu’il lui était parfois difficile d’être d’une quelconque aide pour autrui car il se sentait triste pour ce dernier aussi profondément parfois que ce dernier pouvait l’être. Il lui arrivait donc parfois d’être trop sensible pour certains, trop tendre pour d’autres mais dans tous les cas, personne ne pouvait nier qu’il était quelqu’un de vrai, qui ne jouait nullement avec les sentiments de personne et qui acceptait qu’on le considère comme faible. Lui-même le reconnaitrait aisément si sa vanité ne l’empêchait point de le faire. Peut être aurait-il était mieux pour lui, s’il avait été en mesure d’avouer que son être était plongé dans une solitude et une peine immense ? Qui sait, il aurait pu trouver des oreilles attentives, pleurer auprès de personnes qui l’auraient soutenu, peut être même aidé à atténuer son sentiment de culpabilité mais n’était ce pas une utopie tout ceci ? Surement, du moins cela l’était à ses yeux alors à quoi bon y penser. Dans tous les cas, il n’en restait pas moins que cette distinction était résolument la plus importante qu’il avait reçu au cours de son existence et on pouvait compter sur lui pour qu’il s’en montre digne du mieux qu’il le pouvait. A défaut d’être le meilleur des étudiants, il essayait d’être celui qui s’impliquait le plus dans la vie sociale de sa maison, venant acquérir une renommée que seule les poufsouffles pouvaient concéder à autrui.

Ainsi, il était évidant qu’il ne manquait nullement de le signifier au gens qu’il rencontrait bien qu’il prenait soin de le faire toujours avec une certaine décence qui faisait qu’on n’avait nullement l’impression qu’il faisait preuve de vanité cupide envers les autres. Non, il disait cela avec une modestie sans faille, se contentant seulement d’en faire part comme s’il s’agissait d’un honneur qui lui était accordé. Ce que ce poste était à ses yeux. Il l’avait donc dit avec douceur, dans un sourire aimable qu’on lui connaissait tant alors que cette dernière s’était mise enfin à sourire doucement. Cela était un petit sourire mais en était un quand même et changeait diamétralement des larmes que cette dernière avait laissée couler, ainsi que de cette mine triste que cette dernière affichait depuis le début de leur rencontre. Un fait qui n’avait nullement échappé à son œil avisé mais étant donné qu’il ne la connaissait point et qu’elle n’était nullement une des membres de sa maison, il se sentait malaisé de lui en toucher mot, voir de chercher ses confidences pour tenter t’atténuer, ce qui semblait être sa peine. Dans tous les cas, ce petit sourire allait bien mieux au doux visage de sa camarade que son expression quelque peu triste qu’elle avait affiché et il ne pouvait nier qu’il s’en sentait soulager. Il avait toujours eu du mal à supporter de voir une femme en pleur et ce qu’importe si cette dernière était une proche ou une parfaite inconnue. Ainsi, il l’écouta avec gentillesse alors que cette demoiselle qui se trouvait être une bleu et or lui répondait. Elle s’appelait donc Sawa Mitakashi, ce qui venait vérifier l’évidence selon laquelle cette dernière était typée asiatique et de ce fait qu’ils devaient avoir quelques points en commun, du moins au niveau de leur éducation. Elle l’informa qu’elle se trouvait en huitième année, ajoutant une remarque sur le sérieux de leur maison.

« La maison des bleus et ors est synonyme de sagesse, de créativité et d’intelligence, il est donc évident que le travail fait beaucoup parti des valeurs de ces dernières. C’est une vertu donc on ne devrait nullement avoir honte, je pense. » Murmura-t-il en simple guise de réponse alors qu’il ajoutait en souriant. « Enchanté de faire ta connaissance dans tous les cas, chère Sawa. »

Sur ses mots, il avait poursuivit en ajoutant pour répondre à ses précédentes réponses qu’il allait bien. La demoiselle semblait penser le contraire à tort ou à raison étant donné l’endroit d’où il venait, seulement il était logique qu’il n’allait pas lui dire la vérité quand bien même le mensonge ne faisait nullement parti de ses habitudes. Mais bon, après tout, chacun est libre d’avoir son petit jardin secret, n’est ce pas ? Dans tous les cas, cette nouvelle sembla ravir cette dernière qui lâcha un soupir de soulagement, preuve de sa sincère inquiétude, ce qui le déstabilisait quelque peu mais qui n’écartait nullement l’idée que cette réaction suggérait qu’ils avaient peut être bons nombres de points communs sans le savoir pour l’instant. Une chose qu’il prit bien soin de garder pour lui alors qu’il souriait au commentaire de cette dernière qui lui disait de faire attention car même une petite allergie peut s’aggraver et c’est pour cette raison qu’il ajouta simplement.

« N’ait aucune crainte à ce sujet, tout ira bien, j’ai quoiqu’il en soit mon inhalateur constamment sur moi. Mais c’est adorable de t’en soucier dans tous les cas. »

Oh bien entendu, il se garda bien de lui faire part de ses crises d’hyperventilation dont il était parfois victime. Après tout, il cachait ce fait à tout le monde même à l’infirmière qui pourtant s’occuper de son cas depuis son arrivée à Poudlard. Autant dire qu’il gardait encore bon nombre de secrets aux yeux de tout le monde. Seulement sur ces mots, un silence pesant sembla prendre rapidement place entre eux deux. La demoiselle semblait quelque peu gênée par ses paroles quand bien même n’en comprenait-il pas la cause mais encore par égard, il respecta sa gêne et le silence que ce dernier occasionné avant qu’elle ne reprenne la parole enfin. Sa question le fit sourire d’un coin des lèvres alors que cette dernière semblait se mordre discrètement les lèvres, quelque peu soucieux. Peut être pensait-elle qu’elle était allée trop loin ? Il ne pouvait le dire.

« En effet, étant donné que je suis que je suis les cours de divination et astronomie en plus des sortilèges et celui de la musique magique, j’ai beaucoup de temps libre en début de journée. La plupart de ces derniers se déroulent après le déjeuner et deux d’entre eux après le diner. Je suis donc pour ainsi dire, habitué à être libre au début de la matinée. J’allais d’ailleurs justement me rendre à la bibliothèque de ce pas, histoire de passer le temps. Mais toi, quelles matières suis-tu pour ne pas avoir cours de si bonne matinée ? »

Sa voix s’était faite détachée au fur et à mesure de ses paroles, il n’avait point menti cette fois et avait posé cette question, uniquement par curiosité et enfin de poursuivre la conversation. Comme toujours, il n’avait aucun inconvénient à converser avec autrui, qu’importe si cette personne se trouvait être encore une parfait inconnue.
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MessageSujet: Re: Let me see your face | PV ; Yoshi ♥    Let me see your face | PV ; Yoshi ♥  EmptyMer 6 Juin - 15:44

Elle voudrait arrêter le temps, que ce moment, cette conversation dans ce couloir reliant la bibliothèque et la salle du miroir du Risèd dure à jamais. Mais premièrement, elle n’en avait pas le pouvoir et deuxièmement, elle ne pouvait pas se permettre d’être aussi égoïste. Tant de sentiments se mélangeaient dans sa tête, elle ne savait pas comment agir, réagir, elle ne savait pas si elle devait être heureuse ou triste… Elle se sentait de nouveau perdue. Elle ne pouvait pas faire comme si rien ne s’était passé et se lier d’amitié avec ce Poufsouffle, non. Cela serait pire que cruel pour Yuki. Et Sawa n’est pas une fille cruelle, ne serait-ce que faire du mal à un insecte, elle n’apprécie pas beaucoup. Mais depuis l’incident à Pré-au-lard, sans réfléchir, elle avait lancé un réducto sur une des personnes en noir et l’avait réduit à l’état de poussière. Elle n’avait pas du tout prévue de faire cela, mais étant donné que son Gryffondor était en danger, elle avait lancé le premier sort qui lui venait à l’esprit. Elle se souvenait encore qu’à ce moment précis, elle s’était mise à avoir peur. Peur de ce qu’elle avait fait, peur d’elle-même qui avait osé voler la vie d’une personne. Et l’excuse comme quoi, cette personne en avait déjà tué d’autres ne marchait pas. Pour la bleue et bronze, toutes les vies étaient importantes, même celle du plus infecte des hommes. Enfin, cette scène avait cessé de la hanter pour laisser la place au rouge et or en train de se faire agressé. Ce n’était pas franchement mieux pour l’asiatique qui ne passait plus que de courtes nuits. Elle avait d’ailleurs toujours ces insupportables cernes qui étaient la preuve de ses courtes nuits, ces cernes qu’elle essayait tant bien que mal de cacher, mais sans grand succès.

Elle conversait avec le dit Yoshiro, l’écoutant se présenter et en se présentant à son tour. Elle n’était pas préfète, comme cet anglo-japonais, et était âgée de trois ans de moins que lui. La sorcière parlait de sa maison, comme si ce préjugé que les gens avaient sur eux l’embêtait ou qu’elle en avait honte. Il était vrai qu’elle étudiait beaucoup, mais elle s’amusait beaucoup aussi. Bien qu’en ce moment ce n’était pas vraiment le cas. Mais son interlocuteur lui répondit que la maison Serdaigle était synonyme de sagesse, de créativité et d’intelligence. C’était vrai. Sawa n’était pas la fille la plus intelligente, d’ailleurs, elle se souvint que lorsqu’elle était en première année, elle pensait atterrir à Poufsouffle, d’après ce qu’on avait pu lui raconter sur cette maison dans le Poudlard Express, la première fois qu’elle y était montée, mais ce fut Serdaigle que le Choixpeau annonça. Peut-être pour son côté créatif avait-elle pensé. Mais, ce n’était pas le moment, de dire du mal de sa maison, elle l’adorait, elle adorait ceux qui s’y trouvaient aussi. Elle avait été plus qu’heureuse.

Après l’avoir rassurée que ce n’était qu’une petite allergie, qu’il n’y avait pas à s’inquiéter car il avait toujours son inhalateur sur lui, un silence pesant domina le couloir. L’anglo-japonaise ne voulait pas partir. Elle voulait rester, lui parler, le connaitre, et cette dernière n’eut trouvé rien d’autre que de lui demander s’il n’avait pas cours. Elle se sentait pitoyable, tellement pitoyable, qu’elle s’en mordit légèrement les lèvres. Il pourrait la trouver un peu trop collante, insistante, ou encore sans gêne… Elle ne voulait pas qu’il ait une impression négative sur elle. Mais peut-être que justement, il allait en cours, et que depuis un petit moment, elle le retardait…
« En effet, étant donné que je suis que je suis les cours de divination et astronomie en plus des sortilèges et celui de la musique magique, j’ai beaucoup de temps libre en début de journée. La plupart de ces derniers se déroulent après le déjeuner et deux d’entre eux après le diner. Je suis donc pour ainsi dire, habitué à être libre au début de la matinée. J’allais d’ailleurs justement me rendre à la bibliothèque de ce pas, histoire de passer le temps. Mais toi, quelles matières suis-tu pour ne pas avoir cours de si bonne matinée ? » Elle ne le retardait pas, c’était déjà cela. Une nouvelle fois, elle laissa échapper un petit soupir discret de soulagement. Elle ne voulait pas non plus qu’il voie qu’elle voudrait se rapprocher de lui, ça serait imbécile, car c’est leur première rencontre. Mais elle le désirait, encore une fois, car il ressemblait à son amour, mais pas seulement. C’était trop horrible de tisser un lien avec un personne juste parce qu’il ressemble à une autre avec qui on était extrêmement proche… Elle voulait le voir, lui, et ne pas voir le nom « YUKI » au-dessus de sa tête. Elle se répéta une dernière fois intérieurement que le rouge et or se trouvait à l’hôpital, qu’il n’était pas en face d’elle, puis elle répondit avec un petit sourire. « Je suis les cours d’expression et littérature magique et moldu ainsi que, comme toi, musique magique. Je devrais être en classe en ce moment même mais… » Sa voix se bloqua soudainement. Elle n’arrivait plus à produire le moindre son, et sa gorge lui faisait très mal. C’était comme si l’angoisse venait de lui tordre la gorge de l’intérieur. Elle n’avait pourtant pas à être angoissée, même si elle n’avait pas l’habitude de sécher les cours, au bout de trois cours où elle avait été absente, elle avait réussi à contenir la peur qui l’habitait, si elle se faisait attrapée, si elle n’arriverait pas reprendre car elle pourrait avoir raté une notion importante… Mais maintenant, ça lui était presque égal. La souffrance de voir celui qu’elle aimait au bord de la mort lui avait enlevé cette peur, en même temps que ses autres sentiments positifs.
La japonaise se racla la gorge pour faire semblant que quelque chose la gênait et que ce n’était pas le fait de dire la raison et continua : « Je… je me suis perdue. » Elle mentait, mais en même temps non. Son petit rictus habituel qui se montrait lorsqu’elle racontait quelque chose de faux n’apparut pas. Après tout, elle était vraiment perdue mais d’une autre façon. Elle ne savait pas si elle pourrait reprendre ses habitudes, ses sourires, ses boutades pas forcément drôles. Doucement, elle se frotta le bras et regarda sur le côté, elle était gênée. Elle ne pensait pas qu’elle dirait cela, même si elle voulait en parler à quelqu’un, Haven avait été la seule à qui elle s’était adressée. Mais peut-être qu’avec un inconnu, ça n’avait pas le même effet qu’avec une personne qu’elle côtoyait tous les jours.
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Yoshiro J. Sanô
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MessageSujet: Re: Let me see your face | PV ; Yoshi ♥    Let me see your face | PV ; Yoshi ♥  EmptyVen 8 Juin - 14:59

La jeune femme qui se trouvait présentement devant lui était résolument une personne à la personnalité quelque peu complexe. Quand bien même ne prenait-il point très attention à tous les petits détails qui donnaient l’impression que la jeune femme se sentait déchirée en sa compagnie, il ne pouvait nier qu’il sentait que quelque chose n’allait pas. Il ne savait pas quoi, n’en connaissait nullement les raisons mais il y avait en soit, quelque chose d’assez complexe dans les réactions et le comportement de la demoiselle à son sujet. Il est vrai que s’il avait eu le temps de réfléchir, sans aucun doute qu’à tête reposée, il pourrait aisément lier l’un à l’autre les éléments pour construire un raisonnement à ce sujet. Cependant le temps, il ne le possédait point et il n’était point un de ses fervents analystes du comportement humain qui se plaisent à détailler tous les moindres faits ou gestes d’une personne à travers son corps et ses paroles. Bien sur, il prenait en compte que la jeune demoiselle qui se trouvait être sa cadette, n’était point dans son état normal, qu’il y avait quelque chose qui la travailler. Pour cela, il suffisait simplement de voir les signes anxieux qu’elle lui tendait à la moindre prise de parole mais encore une fois, il jugeait qu’il n’était point de son devoir de le faire. Après tout, il venait à peine de faire sa connaissance, cette dernière ne faisait nullement partie des camarades de sa maison, il lui semblait donc logique que lui apporter son aide en bafouant en quelque sorte son intimité, n’était pas la meilleure des choses. Il se contentait donc d’être poli et amical avec cette dernière, conversant comme à ses habitudes.

Bien entendu, cela ne voulait nullement signifier qu’il s’en sentait rassuré pour autant. La bienveillance naturelle qu’il développait pour tout être faisait, qu’il ne pouvait nullement se sentir rassuré tant qu’il n’avait pas la preuve formelle que la personne, qui était concernée allait mieux. Ainsi, il se surprenait à analyser des détails dans sa gestuelle, son expression qui saurait apaiser son inquiétude… en vain. Elle semblait vraiment naturelle avec lui mais elle donnait encore cette impression que cela était dans une certaine mesure, poussée de sa part. Elle cherchait à faire poursuivre leur conversation, quand bien même cela n’était pas réellement nécessaire, un peu comme si elle s’évertuait à se rattacher à lui, à faire en sorte qu’à la fin de cette entrevue, ils soient plus que de simples inconnus qui avaient conversés quelques minutes au détour d’un couloir. Cette impression était quelque peu déstabilisante et il ne pouvait nier qu’il ne savait pas trop comment réagir à cette dernière. Sans doute que s’il n’était pas si bienveillant, sa franchise l’aurait trahi mais il se contentait simplement de répondre à ses réponses, apporter un peu plus de cohésion et d’ampleur à ce fin lien qui se liait entre eux deux. Pas de fil rouge entremêlé, lié entre eux mais un fil qui petit à petit allait les faire dépasser le stade de simples inconnus, ce qui ne le déplaisait nullement mais cela l’intriguait plus dans le fait que tout ceci reposait sur une impression étrange…

Ainsi, il l’observa simplement après qu’il ait pris la peine de lui répondre. Pour une fois, il l’avait regardé droit dans les yeux en parlant simplement dans un ton doux que tout lui monde lui connaissait. Il chercha nullement par cela à tenter de la mettre mal à l’aise ou autre mais dans la seule optique de comprendre cette dernière. Il la vit alors soupirée de nouveau, quelque peu soulagée semblait-il de ne point le retarder. Cette dernière semblait être très soucieuse sur ce point, peut être était-ce de sa nature d’être ainsi ? Il le supposa aisément alors qu’elle semblait s’être égarée dans ces pensées lugubres, du moins en avait-il l’impression. Cette sensation lui fit même froncer doucement des sourcils alors qu’elle lui répondait dans un petit sourire qu’elle suivait les cours d’expression et de littérature moldu ainsi que tout comme lui ceux de la ma musique magique. Elle lui fit part qu’elle devait être en classe à ce moment même mais… elle se tue soudainement. Elle ne semblait plus être en mesure de parler tout comme il lui arriver que cela soit le cas. Il l’observa inquiet avant qu’elle ne se racle la gorge et parvienne enfin à lâcher qu’elle s’était perdue. Perdue ? Alors qu’elle avait toujours étudié à Poudlard, cela semblait être peu cohérent en effet et il en douta même sérieusement. Cependant, il reconnaissait que cela pouvait être le cas si elle s’était perdue dans ses pensées. Il lui arrivait souvent à lui-même de le faire après tout et cela le mettait parfois dans des situations délicates, surtout lorsqu’il s’éveillait que très tardivement de ses pensées.

« Je vois… » Se contenta-t-il simplement de répondre en premier lieu alors qu’il observait avec quelque peu de sérieux. Son regard démontrait une certaine inquiétude à son sujet qu’il ne pouvait nullement camoufler. Il était ainsi depuis toujours et quand bien même avait-on voulu corriger ce défaut naturel qui faisait de lui la proie de sentiments et idées peu réjouissantes, il n’en restait pas moins qu’il était incapable de rester insensible au combat intérieur des autres, surtout si ces derniers lui donnait un moyen de ne pas rester étranger à leur peine.

« Il arrive parfois que nos sombres pensées nous égarent… » Poursuivit-il doucement dans un fin sourire quelque peu triste et doux, en se massant le dos de la nuque, ajoutant. « Je peux donc comprendre… »

A ses mots, il inspira profondément dans un long soupir. Il hésitait à lui proposer son aide, de lui dire que si elle le souhaitait, elle pouvait se confier à lui où lui demander des conseils. Certes, elle n’était pas l’une de ses cadettes, ni une membre de sa maison mais il ne pouvait nier que cela le dérangeait de la savoir tourmenté. C’est donc dans un geste paternel, presque fraternel qu’il vint doucement poser ses paumes sur les épaules de la demoiselle alors qu’il baissait son regard vers elle en ajoutant.

« Seulement… et quand bien même nous ne sommes que des étrangers l’un pour l’autre… je voudrais que tu ais conscience que si jamais… oui, que si jamais tu as besoin de parler de quoique ce soit où que tu as juste besoin d’un conseil, je me tiens à ta disposition. »

Se rendant compte de ses mots ainsi que de son geste, il laissa échapper un léger rire cristallin alors qu’il soupirait doucement en murmurant.

« Désolé, j’ai pleinement conscience que cela ne fait nullement parti de mes affaires mais je ne puis rester insensible lorsque j’ai sous mes yeux, une personne qui comme tu l’as dis si bien est perdu… »

A ses mots, il s’écarta simplement en s’inclinant bien gentiment devant alors qu’il gardait un sourire doux sur le visage. Peut être avait-il tort ? Peut être n’avait-elle point besoin de lui pour s’éclairer mais dans tous les cas, il avait fait ce qu’il pensait devoir faire. Ce qui allait advenir désormais ne dépendait désormais que de la réaction de cette dernière.
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Sawa Mitakashi
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MessageSujet: Re: Let me see your face | PV ; Yoshi ♥    Let me see your face | PV ; Yoshi ♥  EmptyMer 27 Juin - 23:22

Sawa avait eu du mal à annoncer la raison de son absence au cours auquel elle se devait d’assister le matin même. Elle avait essayé de faire passer son blocage pour une simple gêne au niveau de la gorge, en se la raclant. Elle pensa pendant quelques petites minutes que cela avait marché, car Yoshiro se contenta de répondre qu’avec un simple « je vois… ». La bleue et bronze ne le regardait pas, trop occupée à regarder le mur en se frottant le bras. Elle jurait mentalement qu’elle n’était qu’une imbécile, qu’elle aurait dû ne rien dire, le laisser passer et faire comme si elle n’avait rien vu, comme si elle n’avait bousculé personne. Mais cela était impossible, elle avait son visage gravé dans la mémoire, le fait que le Poufsouffle était le portrait craché de son amour n’allait pas l’aider à faire comme si rien ne s’était produit. Si seulement il avait pu faire semblant de croire qu’elle était perdue au sens propre du terme, ça serait plus simple pour l’anglo-japonaise, qui aurait peut-être pu le laisser partir cette fois-ci et continuer son vagabondage. « Il arrive parfois que nos sombres pensées nous égarent… » Cette phrase attira aussitôt le regard de Sawa. Elle fit une tête surprise, elle ne s’attendait pas à ce qu’il dise cela. Elle sentit alors ses yeux lui piquer, et devenir remplis de larmes qui ne tombaient pas pour autant. Elle ne savait plus quoi faire, elle allait se mettre à pleurer devant une personne qu’elle venait de rencontrer. Elle ne voulait pas, elle tentait de toutes ses forces de retenir ses larmes, clignant sans arrêt des yeux.
Yoshiro continua en disant qu’il comprenait ce qu’elle ressentait. Mais comment le pouvait-il ? Avait-il au moins vécu ce qu’elle avait dû subir ? Elle ne connaissait ni son passé, ni son présent, mais sur le coup, elle n’était pas du même avis. Personne ne pouvait comprendre ce qu’elle ressentait depuis plusieurs jours, les cauchemars, cette déchirure qui la tuait à petit feu. Elle baissa les yeux, fixant le sol lorsqu’elle sentit un poids se poser sur ses épaules.
Elle murmura « Non, tu ne peux pas comprendre… » Elle ne l’avait pas dit assez fort pour que l’anglo-japonais puisse entendre. Après tout, sa voix était étranglée par les sanglots qu’elle retenait de toutes ses forces.
« Seulement… et quand bien même nous ne sommes que des étrangers l’un pour l’autre… je voudrais que tu ais conscience que si jamais… oui, que si jamais tu as besoin de parler de quoique ce soit où que tu as juste besoin d’un conseil, je me tiens à ta disposition. » Sawa fut surprise. Beaucoup de ses amis lui avaient déjà dit à peu près la même chose vainement. Elle ne les écoutait pas, elle se contentait toujours de sourire en les rassurant qu’elle allait bien. Ce qui n’était pas vraiment le cas. Mais pour Yoshiro, ce fut comme une claque. Quelqu’un l’avait enfin secouée, elle entendait ce qu’il disait. La sorcière releva doucement la tête pour plonger son regard dans celui de son interlocuteur. Elle voyait de nouveau Yuki. Avec son sourire, cette approche soudaine dont elle ne s’y attendait pas… Elle voulut crier ce nom qui lui faisait si mal, bien que le concerné se trouvait à plusieurs kilomètres d’elle, mais le Poufsouffle reprit en disant qu’il était bien conscient que tout cela n’était pas ces affaires mais qu’il ne pouvait rester de marbre lorsqu’il voyait quelqu’un dans le même état que la bleue et bronze.

Cette dernière ne put retenir ses larmes plus longtemps. Une fois que l’asiatique s’écarta, Sawa craqua et se mit aussitôt à pleurer. Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas exprimée ainsi, cela faisait longtemps qu’un sentiment ne s’était pas montré sur son visage envahi de larmes. On disait que pleurer faisait du bien, peut-être que cela pourra en faire à l’asiatique qui essayait de s’excuser, en vain à cause de ses sanglots qui l’empêchaient d’aligner deux mots. Elle avait honte de se montrer de la sorte devant l’asiatique, bien qu’il était une personne adorable, d’après ce qu’elle avait pu observer pendant la courte conversation que la sorcière venait d’avoir avec le Poufsouffle, elle ne voulait pas montrer cette faiblesse. Cela faisait depuis l’attaque à Pré-au-Lard, qu’elle faisait tout pour se montrer forte. Tout pour construire un mur entre son cœur et l’extérieur. Mais, en voyant cet homme qui se trouvait actuellement devant elle, elle sentit comme si quelqu’un enlevait les briques une à une, lentement, et qu’enfin qui venait de trouver une ouverture vers ses sentiments et ses faiblesses. Et il avait fallu que ce soit un jeune homme qui avait exactement le même visage que le Gryffondor qui assiste à cette misérable scène. « Pa…Pardon. » Essayait l’anglo-Japonaise d’articuler.

Le problème était que maintenant, elle se devait d’expliquer la raison de ses larmes qui ne cessaient pas, enfin c’était ce qu’elle pensait. Elle ne pouvait plus arrêter tout cela et faire comme si de rien n’était. Mais elle pouvait lui dire qu’elle ne préférait pas en parler, cependant, ce n’était pas vraiment ce qu’elle en ce moment. Elle n’en pouvait plus, cette douleur qui ne cessait de la hanter, ces larmes qui auraient dues rester à leur place… Sans réfléchir, elle s’approcha rapidement du sorcier et l’enlaça sans se soucier si cela était impoli.
Elle continuait de pleurer regardant le couloir qui s’étendait dans le dos du Poufsouffle. « P…Pardon. » Répéta-t-elle, « Puis-je te demander de rester ainsi ? S’il te plait… » Elle savait très bien que sa demande était très égoïste, mais elle se laissa entrainer tout de même. La bleue et bronze, resserra l’étreinte. Elle avait l’impression d’être accrochée à Yuki. Alors sans réfléchir, elle laissa s’échapper un petit murmure : « Désolé de ne pas avoir su te protéger, Yuki ». Elle ne savait pas comment allait réagir Yoshiro, il pouvait se vexer, la repousser, pour l’instant, cela était égal à l’asiatique qui continuait de pleurer toutes les larmes de son corps.

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